Le savoir-faire artisanal de la couette en soie de mûrier
Lovell W.Partager
La soie de mûrier est reconnue comme l'une des fibres naturelles les plus douces et les plus saines au monde. On la surnomme la « Reine des fibres ». Des recherches scientifiques ont confirmé que la teneur unique en « séricine » de la soie naturelle est hypoallergénique et douce pour la peau. Elle contribue à améliorer la qualité du sommeil, à renforcer la vitalité du corps et à réduire les risques d'allergies. La soie naturelle absorbe et libère l'humidité pour garder la couette sèche et respirante, ce qui contribue à prévenir les rhumatismes, l'arthrite et certaines maladies de peau.
La soie du mûrier provient des vers à soie du mûrier, qui se nourrissent exclusivement de feuilles de mûrier. Les vers à soie du mûrier sont très fragiles et hyposensibles à tous les types de pesticides. Leur simple odeur peut les tuer.
Dans la région sud du fleuve Yangtze, en Chine, la sériciculture a une longue histoire, allant de la culture du mûrier à l'élevage du ver à soie, en passant par l'extraction de la soie, le tissage et la couture. Pratiquée depuis des siècles par des artisans locaux, la technique de sériciculture et de fabrication de couettes en soie a atteint sa maturité et est devenue un patrimoine culturel immatériel de la Chine. Le processus de fabrication des couettes en soie est entièrement artisanal et respectueux de l'environnement.
- Choisissez des cocons de qualité
Les cocons de vers à soie peuvent être divisés en trois types selon la saison de reproduction : les cocons de printemps, les cocons d'été et les cocons d'automne. Les mûriers produisent généralement les feuilles les plus fraîches et les plus tendres au printemps. Les vers à soie de printemps sont donc plus gros et produisent un fil de soie plus doux et plus résistant.
Selon le nombre de vers à soie contenus dans un cocon, ces derniers peuvent être divisés en cocons simples et cocons doubles. Un cocon simple est formé par un seul ver à soie ; un cocon double est formé par deux ou plusieurs vers à soie qui tissent ensemble du fil de soie. Un cocon double est généralement plus grand, plus extensible et plus moelleux, ce qui en fait le meilleur choix pour la confection de couettes en soie.

- Faire bouillir les cocons
Le but de l'ébullition du cocon est de dissoudre une partie de la séricine à la surface du fil de soie afin d'affaiblir la force d'adhérence entre le fil et de faciliter la séparation de la nymphe.
Il s'agit d'une étape essentielle du processus de production. Il est essentiel de bien gérer le temps de cuisson : une cuisson trop longue donne un produit fragile et fragile, tandis qu'une cuisson trop courte produira une fibre plus résistante. Un artisan expérimenté saura déterminer le bon moment à l'aspect et à la texture. Les cocons correctement cuits peuvent s'étirer correctement lorsqu'ils sont superposés pour former une couette qui ne s'agglutine pas facilement et dure beaucoup plus longtemps.

- Peler les cocons
Cette étape consiste à séparer les cocons, à retirer la nymphe et à nettoyer les petits restes.

- Étirer les cocons dans une poche
L'objectif principal de l'étirement du cocon est de le transformer en pochette de soie. Afin de préserver la souplesse de la soie, l'étirement doit être réalisé dans l'eau. L'artisan étire le cocon, élimine les grumeaux et le place sur un arc de bambou semi-circulaire pour le tirer dans une pochette. L'artisan étire généralement cinq pochettes, les retire de l'arc de bambou et les tord pour former un paquet. Les pochettes de soie sont ensuite déshydratées.

- Déshydrater les poches de fil de soie
Les pochettes de soie sont placées dans un séchoir pour éliminer l'excès d'eau, puis disposées sur une cordelette au soleil pour sécher complètement. La soie atteint sa douceur parfaite une fois l'humidité éliminée.

- Étirez à la main et superposez les feuilles de soie
Quatre artisans expérimentés étirent ensuite chaque poche de soie pour en faire une couche très fine. L'équilibre des forces d'étirement détermine le nivellement de chaque couche, et la structure fine de la soie crée un motif quadrillé respirant, rendant la couette extrêmement moelleuse et aérée.
De nos jours, les machines sont utilisées pour la cuisson, le nettoyage et le séchage afin d'alléger le travail et d'accroître l'efficacité. Cependant, cette technique d'étirage et de superposition à la main repose uniquement sur le savoir-faire et l'expérience de plusieurs générations et ne peut être remplacée par la machine.

- Édredon
Les artisans recouvrent ensuite les couches de soie d'une housse intérieure en coton de haute qualité, puis les cousent ensemble pour éviter que le garnissage en soie ne bouge. Il est fortement recommandé d'utiliser une housse de couette de haute qualité pour éviter les fuites.

La fabrication de cette luxueuse couette en soie exige des matières premières exceptionnelles, un savoir-faire artisanal, une passion et une patience infinies. Fruit du savoir-faire ancestral et de la longue histoire de la sériciculture, la couette en soie est une œuvre d'art, un véritable cadeau pour tous.
Notre vision et notre mission sont de travailler ensemble pour garder ce trésor intemporel en vie et le transmettre.
1 commentaire
In China, we watched silk being stretched to make duvets, but not the removal of the grubs from the cocoons..
I presume the grubs are sent to restaurants for cooking & made into delicious snack food.
Is the correct?
How are the cocoons emptied?
Thank you,
Brian